Sylvie de Frémicourt, 16 mai 2013
L’ordre et le désordre sont des « concepts-racines » essentiels mais,
on s’intéressera :
Et c’est la manière dont nous recevons et ordonnons les informations qui nous fait agir, ressentir, structurer notre réalité et établir un modèle de vie ou de survie.
Bien sûr, la complexité des boucles rétroactives fait que l’on ne peut généralement pas savoir si c’est l’œuf ou la poule qui est à l’origine.
Qui crypte quoi et à quel niveau le coach doit-il décrypter quoi ?
(questions aussi d’éthique et de déontologie)
Mon livre revient, sur pratiquement chaque chapitre, sur ce qui relève de l’ordre, de la Forme, du méta-mouvement, de la limite des cycles avant bascule et donc, des composants du Sens, (ce sens, tant recherché dans l’espace de coaching).
Pour le philosophe Auguste Comte, il n’y a pas d’ordre sans progrès ni de progrès sans ordre. Nous sommes ainsi irrémédiablement poussés, sinon attirés à faire progresser, à progresser nous-mêmes, et toujours, en prenant appui et en ordonnant ce dont nous disposons. C’est bien ce qu’on entend par « Sens » : il y a de « l’ordre » et de la « direction ».
Je retiens encore d’ Auguste Comte :
Parce que c’est à partir de tout ce qui empêchera cette « conjugaison gagnante », cette dynamique interactive, que le coach aura matière à coacher.
On peut alors dire que le coaching revient à un travail « d’équilibration » pour permettre au coaché, à tout « moment-prétexte » de trouver en justesse un nouvel équilibre, en contexte (ça c’est un objectif),
mais aussi de trouver un nouvel équilibre, en « progression » (ça c’est un but).
Et encore de lâcher, développer discernement et confiance, c’est de l’Amour (ça c’est un moyen).
Notre progression individuelle s’inscrit ainsi encore inexorablement dans une progression collective, dont nous cherchons les clés.
Le coach n’est pas plus « puissant » que le coaché pour trouver les clés ou changer les choses mais chacun (coach, coaché), à son niveau, accompagne l’évolution de l’ordre ou le rôle du désordre.
C’est pourquoi, les méthodes de coaching jouent avec des composants de réalité et renvoient au discernement du seul coaché.
Ce n’est jamais le coach qui convient d’une réalité, pas plus qu’il n’impose son discernement. Mais ce sont les siens qui lui servent à voyager chez ceux des autres.
|
Et ce n’est qu’à partir de la présence permanente de cette structure abstraite, que se loge le concret du travail du quotidien, et des exercices cognitivo-comportementalistes.
Actualités |
Événements |
< | Février 2021 | > | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
L | M | M | J | V | S | D |
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 |
15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 |
22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 |